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FOIRE
AUX QUESTIONS

  • Pourquoi avoir choisi l’énergie éolienne ? 
    À l’heure où les préoccupations énergétiques et environnementales sont en tête des priorités, l’énergie éolienne se présente comme une réponse à nos besoins grandissants d’approvisionnement en énergie et ce, dans le plus grand respect de l’environnement. Produite par la force du vent, l’énergie éolienne est une source de production d’énergie verte, renouvelable et durable. La production de cette énergie, dite propre, ne génère aucun rejet ni aucune émission atmosphérique. En plus de permettre l’amélioration de la qualité de l’air, plusieurs avantages sont attribués à l’exploitation de l’énergie éolienne au Québec : ​ Il s'agit de la technologie de production d’électricité renouvelable la moins chère à l'heure actuelle; Elle est complémentaire aux grands barrages hydroélectriques d’Hydro-Québec. L’éolien produit plus l’hiver et a donc le potentiel d’aider Hydro-Québec à répondre à la demande de pointe hivernale; Les ressources en vent sont excellentes et abondantes au Québec; Elle ne produit aucune émission de gaz à effet de serre ni de déchets toxiques; C'est un moteur économique permettant le développement local et régional et la création d’emplois; Les coûts d’installation et d’exploitation sont compétitifs et stables; Cette technologie ne nécessite aucun carburant.
  • Comment avez-vous choisi la zone actuelle pour faire ce projet ?
    La ligne de transport haute tension d’Hydro-Québec, avec une grande capacité et située à l’intérieur de la zone du projet, constitue un atout majeur pour le secteur, tandis que les études préliminaires et les données recueillies montrent un bon régime de vent, ce qui confirme que le projet répond aux exigences géographiques émises par Hydro-Québec lors de l’appel d’offres éolien de 2023.
  • En quoi consiste le projet éolien Arthabaska ?
    Le projet éolien de 265,2 mégawatts (MW), développé dans la MRC d’Arthabaska, s’étendra aux municipalités de Victoriaville, de Sainte-Séraphine et de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, et sera entièrement situé sur des terres privées.
  • Combien d’éoliennes le projet comprendra -t-il?
    Le projet de 265,2 mégawatts (MW) pourrait comprendre entre 36 et 42 éoliennes. La quantité finale d’éoliennes et leur positionnement seront déterminés par les contraintes, l’étude d’impact sur l’environnement, la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), le modèle d'éolienne choisi ainsi que les discussions avec les utilisateurs et résidents du territoire.
  • Avez-vous un contrat pour le parc éolien ?
    Le projet a été sélectionné par Hydro-Québec en début d’année 2024, à la suite de l’appel d’offres lancé en 2023. Le contrat d’achat d’électricité entre le projet et Hydro-Québec a été signé en avril 2024.
  • Quelle sera la dimension des éoliennes ?
    Le modèle d’éolienne n’ayant pas encore été choisi, la technologie disponible actuellement envisagée varie entre 150 et 170 mètres de diamètre de rotor, avec une hauteur totale d’au maximum 205 mètres et une puissance comprise entre 6,6 et 7,2 mégawatts (MW).
  • À qui sera vendue l’électricité produite?
    L’électricité du projet sera vendue à Hydro-Québec, qui est notre seul client au Québec.
  • Quelle sera la durée d’opération du parc ?
    Le contrat d’achat d’électricité signé avec Hydro-Québec prévoit une livraison d’électricité pendant 30 ans.
  • Quand commencera la construction ?
    Si tout se passe comme prévu, la construction devrait débuter en 2027.
  • Quand la mise en service est-elle prévue?
    Selon le contrat signé avec Hydro-Québec, les livraisons d’électricité doivent débuter le 1er décembre 2029.
  • Le parc éolien tel que configuré actuellement pourrait-il être modifié?
    La configuration des infrastructures est toujours préliminaire et est sujette à changement selon les différentes études et consultations qui auront lieu au cours des prochaines années. Si vous avez des questions ou des commentaires, contactez l’équipe de projet au info@eolienarthabaska.com ou au 819 363-6398.
  • À quelle étape du développement en êtes-vous ?
    Nous sommes maintenant rendus à présenter le schéma d’implantation préliminaire, qui montre les positions potentielles d’éoliennes, tandis que les études environnementales, amorcées en 2023, se poursuivront pour la majeure partie des années 2024 et 2025. En parallèle, nous tiendrons informés et consulteront la population locale ainsi que les acteurs politiques, économiques et environnementaux de la région.
  • Qui aura la charge de l’entretien et de l’opération une fois le parc mis en service ?
    Boralex sera responsable de l'exploitation et de la maintenance du parc éolien, alors que certaines activités, telles que l'entretien et le déneigement des chemins, pourront être sous-traitées à des entrepreneurs de la région.
  • Qu’est-ce qui arrivera à la fin du contrat d’opération?
    Plusieurs options s'offrent à nous en fonction des besoins du moment, notamment la prolongation du contrat, le rééquipement partiel ou total du parc éolien, ou encore le démantèlement du parc. Dans ce dernier cas, le territoire devra être remis à son état initial aux frais du projet.
  • Que ferez-vous avec les composantes éoliennes à la fin de vie du projet
    La grande majorité des composantes seront recyclées ou revalorisées, et la recherche sur le recyclage et la réutilisation des pièces d’éolienne en fin de vie progresse bien, plusieurs solutions innovantes sont en conception, notamment au Québec. Par ailleurs, Boralex participe à des initiatives de recherche en économie circulaire avec d'autres acteurs des énergies renouvelables pour promouvoir l'éco-conception, la réutilisation et le recyclage des matériaux des parcs éoliens.
  • Pourquoi il n’y aura-t-il pas d’éolienne à Kingsey Falls ?
    Les contraintes réglementaires et environnementales ne permettent pas l’implantation d’éoliennes sur le territoire de Kingsey Falls. En effet, il y a une distance d'environ 1400 mètres entre le 12e Rang et le 13e Rang, tandis que la distance minimale à respecter entre une éolienne et une résidence est de 700 mètres, et de 1,2 kilomètre entre une éolienne et le périmètre urbain. Par conséquent, en considérant le quadrilatère délimité par les 13e Rang, la route Mondou, le 3e Rang et le boulevard Marie-Victorin, le potentiel d’implantation est donc quasi inexistant.
  • Quelles redevances les municipalités recevront-elles?
    Les redevances pour le milieu local sont déterminées dans les conditions d’appel d’offres d’Hydro-Québec et sont d’un montant annuel de 6 227 $ par mégawatts (MW) installé dans la collectivité qui administre le territoire. De plus, une prise de participation de la MRC d’Arthabaska au projet pourrait représenter plusieurs dizaines de millions de dollars qui pourraient être réinvestis en services et en allègement du fardeau fiscal des citoyens.
  • Est-ce qu’il existe d’autres compensations financières pour les citoyens ?
    Le montant total des compensations versées aux propriétaires et aux résidents à proximité s’élève à environ 100 millions de dollars pour une période de 30 ans, incluant : acte de Propriété Superficiaire, chemins d’accès et compensation des pertes en culture; pourcentage de redistribution des revenus du projet pour les propriétaires sous option (avec ou sans la présence d’installations) pourcentage de redistribution des revenus du projet pour les propriétaires qui pourraient se trouver dans un rayon de 1,2 km de chaque éolienne; une première au Québec.
  • Est-ce qu’il y aura compensation pour la perte de production sur la surface au sol de l’éolienne pendant la phase construction et toute la durée de l’opération ?
    Les propriétaires accueillants des infrastructures du parc éolien (chemin, réseau collecteur ou éolienne) sur leur propriété recevront des compensations pour chacune des étapes : développement, construction et opération. Des compensations sont prévues selon les espaces de travail temporaires (pendant la construction) et l’espace occupé pendant l’opération. Si des pertes de rendement survenaient à la suite des travaux de construction, le propriétaire serait compensé.
  • Pourquoi faire un projet éolien en terres agricoles et non pas dans les montagnes, où les terres ont moins de valeur ?
    Un des critères pour établir un parc éolien est la possibilité de connexion au réseau d’Hydro-Québec. Comme les lignes de transport d’électricité dans les régions éloignées sont presque saturées, nous croyons que plusieurs lignes du sud du Québec ont encore la capacité d’accueillir de la nouvelle énergie. De plus, les projets éoliens situés dans des régions « non montagneuses » et non éloignées sont moins coûteux à construire, ce qui limite l'impact éventuel sur les tarifs d’Hydro-Québec. En outre, les revenus associés aux compensations financières accordées aux propriétaires terriens accueillant une éolienne sont non négligeables pour les producteurs agricoles de la région, notamment pour ceux de petite et de moyenne taille. Ce revenu additionnel, garanti et indexé annuellement pendant les 30 ans d’opération du projet, représente une sécurité financière et un levier d’investissement pour bon nombre d'entre eux.
  • Est-ce que le parc éolien pourrait causer des tensions parasites ?
    Aucun impact sur les animaux n’est anticipé. Le Bureau de normalisation du Québec encadre maintenant ce phénomène via un guide. Les installations du parc éolien vont suivre les standards et les normes élevés du Code électrique du bâtiment canadien. Les réseaux collecteurs des parcs éoliens seront équipés de câbles à neutres concentriques qui viendront offrir un retour de courant de neutre efficace au besoin, donc il n’y a pas de raison que des courants circulent dans le sol. De plus, une mise à la terre additionnelle accompagnera chaque portion de réseau dans le sol, ce qui éliminera toute possibilité d’augmentation de potentiel près des installations en plus d'assurer une protection, entre autres, contre la foudre.
  • À quelle distance de la nappe phréatique les éoliennes se trouveront-elles?
    • Aucun impact n’est anticipé sur la nappe phréatique puisque la fondation des éoliennes ne sera pas drainée. • De plus, les éoliennes seront établies à une distance minimale de 700 mètres de toute résidence. • La profondeur de la fondation d’une éolienne est d’environ 3 à 3,5 mètres, soit à peu de chose près de l’équivalent d’une fondation de résidence.
  • Est-ce que les parcs éoliens ont un impact sur la valeur foncière des propriétés ?
    Aucun impact négatif n’est appréhendé sur la valeur foncière des propriétés, comme le démontre une revue des études sur le sujet effectuée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) en avril 2022. De plus, la vaste expérience de Boralex et des différents promoteurs, notamment dans douze parcs éoliens au Québec et sur la cinquantaine de parcs éoliens en opération présentement au Québec, permet de constater qu’un parc éolien n’a pas d’impact sur la valeur foncière d’une propriété. Ces conclusions concordent également avec une longue liste d’études reconnues à ce sujet réalisées au Québec, en Ontario, au Canada, aux États-Unis, en France et ailleurs en Europe.
  • Est-ce que les terres seraient restaurées si le parc éolien était démantelé?
    Oui; À la fin du contrat, le parc éolien serait démantelé aux frais du projet et le territoire serait restauré de sorte à retrouver son état d’origine. De plus, le contrat d’achat d’électricité d’Hydro-Québec prévoit un mécanisme obligeant les promoteurs à mettre en garantie des sommes pour assurer la faisabilité du démantèlement.
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